Critiques

La magie opère: L’oreille est happée par un jeu jouissif avec la pulsation, la drôlerie assumée des gures, les provocations virtuoses d’une partition assez maîtrisée pour y prendre des risques. Le meilleur d’une élève de Zakhar Bron et Reinhard Goebel, chez qui le brio du violon moderne rejoint la lucidité et l’ouverture de l’esprit baroque.

Diapason, Novembre 2016

Malgré sa jeunesse, Chouchane Siranossian peut déjà se prévaloir d’une belle carrière : sa maîtrise musicale, sa maturité, son savoir musicologique éclairent sa virtuosité : elle se joue de tous les pièges avec une vie et un sourire dont elle ne se départit que rarement. […] Cette interprétation du trille du diable, appelée à faire date, e ace tous les souvenirs des grands interprètes du passé, tant l’esprit l’habite, tant le bonheur du jeu de Chouchane Siranossian est manifeste et communicatif.

musicologie.org, Novembre 2016

Jeune virtuose accomplie, elle joue sur instruments anciens et archets assortis, avec les techniques appropriées. Son jeu est lumineux, énergique et farouche, avec toute la liberté qui sied à cette pièce (Ravel, Tziganes). Les cordes de boyau, un vibrato très discret, donnent une couleur féminine, féline aussi, à son propos. Cette extraordinaire prouesse appelle un bis tout aussi magni que : les célèbres Airs bohémiens de Sarasate, dont Chouchane Siranossian se joue des di cultés avec un sourire amusé : elle excelle à restituer toutes les séductions de cette pièce.

musicolgie.org, Mars 2016

C’est le privilège des artistes d’exception d’attirer sur eux toute la lumière. La violoniste Chouchane Siranossian est de cette espèce.

Diapason, Décembre 2015

Chouchane Siranossian a l’inestimable talent de rendre lumineux tout ce qu’elle touche. […] Quel brillant et quel relief dans le timbre, quelle énergie, quelle variété dans l’attaque. […] Les violonistes qui manient archets anciens et modernes avec le même bonheur se comptent sur les doigts d’une main. La jeune franco- arménienne pourrait bien devenir leur modèle avec ce premier disque emblématique. Fantastique dans la sonate de Tanguy mais aussi dans celle de Leclair, au violon baroque, la jeune arménienne signe mieux qu’une double carte de visite: une déclaration de principe.

Diapason, Juin 2015